• pour info



    je n'arrive plus a écrire ni parler alors aujourd'hui je préfère vous informer...



    Selon l'approche psychanalytique, les conséquences de l'inceste sur l'enfant ont principalement été répertoriées dans la catégorie des désordres multiples de la personnalité.

    Plus récemment, elles ont été inclues dans la catégorie des désordres de stress post-traumatique.

    En fait, l'enfant victime d'inceste présente une myriade de symptômes, du plus léger au plus sévère, selon le degré de perturbation de son environnement.

    Selon le courant existentiel et humaniste, sous l'approche gestaltiste, les symptômes vécus par l'enfant abusé sont présentés comme étant des moyens que celui-ci utilise pour s'ajuster de façon créative à la réalité d'un environnement perturbé et parfois pathologique.

    L'impact des abus sexuels n'est pas vu ici comme étant une maladie, mais comme étant la compromission du développement et de la croissance normale de l'enfant.

    Ces symptômes sont ainsi le résultat de la coexistence d'un traumatisme et d'un environnement perturbé, ayant affecté le processus naturel de l'attachement (Bowlby 1969,Winnicott 1960,1988), de l'apprentissage, de l'accomplissement, de l'assimilation et de la différenciation. (Piaget1962).

    En voulant protéger son intégrité, l'enfant adopte des comportements de résistance et de défense qui l'emprisonnent et l'empêchent de vivre pleinement. L'enfant, devenu adulte, est alors laissé seul, avec des manques importants, devant le défi de guérir des conséquences des abus.

    Dans cette perspective, la guérison de l'enfant n'est possible que s'il y a rétablissement du cycle naturel de croissance et du développement où il a été rigidifié, figé, non complété, mal orienté par la situation abusive.

    Ainsi, guérir des conséquences de l'inceste et de son traumatisme est fondamentalement un processus de croissance. Le défi est de taille mais relevable.

    “Les conséquences les plus fréquentes des abus sexuels pour l'enfant sont, à court terme, des troubles du sommeil, des étouffements, des douleurs abdominales répétées, la fatigue, des malaises, le changement brutal du comportement et de l'humeur, l'énurésie et l'encoprésie (ou émission involontaire d'urine et de selles), l'anorexie (ou la perte de l'appétit) et la boulimie, le blocage de la croissance, des symtômes psychotiques, des idées délirantes, enfin l'échec scolaire et tous les signes de la dépression : tristesse, ennui, auto-accusation, etc.

    Mais le symptôme le plus commun chez les enfants sexuellement traumatisés est l'arrêt de leur enfance proprement dite qui se signale par une incapacité à jouer et une pseudo-maturité, notamment des attitudes séductrices tout à fait dangereuses pour la petite victime qui risque d'être à nouveau abusée et maltraitée” (1)




    tiré d'une présentation de Louise Dubuc, psychologue


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :